Armageddon est signé Michael Bay &
Jerry Bruckheimer, co-produit par la partenaire historique de
Cameron et co-écrit par J.J. Abrams !
Un pilonnage de météorites plus grand que nature,
des FX impeccables, de l'action XXL, une mise en scène
avant tout punchie, un montage tendu comme un string et des
séquences emblématiques : ce film vise la Lune.
Reprenons. Oui d’accord : le scénario emprunte
des chemins très rectilignes (quoique) pour ne pas dire
des autoroutes, un alignement de problèmes dont la probabilité
d'occurence reste très "cinématographique",
des personnages à la psychologie éclair, des émotions
ui paraîtront "chiquées", une mise en
scène volontairement et excessivement excessive ; et
il y a même une "happy end". Et alors ?
Moi j’ai éructé de plaisir devant les scènes
à effets qui semblent sortir de l'écran et enflammer
vos yeux, j’ai ri face à cette humour (presque)
toujours frais, en tous les cas bon enfant, j’ai serré
les miches puisque le suspens était bien construit, j’ai
versé ma larme là où personne n’en
a peut-être versé une (mais également là
où tout le monde l'a fait...).
Ce que je n’ai pas vu ? Le temps passer : 2 heures de
ma vie effacées pour le meilleur. Mais aussi pour le
pire : cette façon d'agrémenter régulièrement
le film de séquences WTF, cet excité derrière
la caméra qui oublie que le plaisir des yeux ne passe
pas uniquement par les FX (même si étonnants) et
son directeur de la photo. Bref, sans être un chef-d’œuvre,
loin s'en faut, ce film prouve -si besoin- au monde qu’Hollywood
est capable mieux que personne de remplir un cahier des charges.
Et de faire une pub monstre pour la NASA tout en se moquant
clairement des programmes spatiaux russes !