Les
amants criminels |
(10-11) |
Les films d’horreur psychologiques des années
70 (Craven, Hooper
et même Bava) ont apparemment influencé
Ozon. Le sujet est très noir, un conte de fées cauchemardesque,
le traitement moins –stylisé et moins docu, plus propre et
moins crade- mais le scénario en flash-back est captivant, il joue
avec les points de vue du spectateur (à propos du coupable, à
propos de la victime). A un univers glauque, Ozon préfère
celui de ses obsessions rébarbatives (les homos) et sa mission
cinématographique première : briser tous les tabous ; c’est
original même si les fantasmes de ce monsieur ne sont pas les notres
et c’est plutôt dommage que le reste soit si plat. |