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Allan Quatermain et les mines du roi Salomon

Jack Lee THOMPSON
(3)

Je sais qu’avec pas un rond on peut exploiter le succès d’Indiana Jones. Le problème c’est que cet erzat se révèle vite irregardable. Des situations convenues et vieilles comme le cinéma forment un scénario qui ne brille pas par sa discrétion à repomper ses ainés. Un aventurier sans envergure, des nazis sans Indie, une femme sans cervelle, une Afrique sans Afrique, une intrigue sans surprise (c’est le moins qu’on puisse dire). Le taré qui a pondu ce script prend vraiment les spectateurs pour des cons : j’ai vu des séries Z (Cf. « Piranhas woman ») du même niveau mais sans Chamberlain, Thompson et le complexe hollywoodien. Stone doit regretter corps et âme ce rôle encore moins valorisant que celui qu’elle tiendra dans « Intersection ». Chamberlain c’est trompé de plateau, Thompson vieilli (Cf. la scène où les avions se foncent dessus et ses prises peu convaincantes), les effets sont des pétards qui explosent à un mètre de la voie ferrée pour simuler un train hurtant une voiture mise en travers de son passage. En 1985 les pistolets peuvent tirer 25 balles sans être rechargés et on ferait presque exploser des vélos s’ils avaient un accident. A peine alletant et traumatisant de niaiserie. Eteignez la télé.