Astérix et Obélix : au service de sa majesté

L'histoire d'un homme qui voyage dans le temps sans pour autant en contrôler le moment, la durée et l'endroit. Mais le coeur du sujet est tout autre : une espèce de bio façon Forrest Gump où Le monde selon Garp (adapté par le même réalisateur). Mais je ne suis jamais parvenu à entrer dans ce film : les transitions sont faites pour fluidifier le récit mais en fait l'argument fantastique reste abscons et franchement artificiel dans la mesure où il ne sert qu'à justifier maladroitement les flash-backs et autres flash-forwards. 70 % du métrage se déroule durant la seconde guerre mondiale. Une oeuvre déchronologique et singulière même si ce témoignage est plus probant sur la forme que sur le fond (une réflexion sur la guerre et sa bêtise et de la SF carrément floue). Le personnage est atypique, sa naïveté plus agaçante que touchante et on sent une adaptation approximative d'un roman touffu et complexe. Même la superbe musique de Glenn Gould n'y fait rien, surtout lorsque le héros se retrouve sur la planète Tralfamadore ; je ne suis pas parvenu à rejoindre tout les bouts et à en faire un tout cohérent et profond. Reste plus qu'à m'atteler à lire le livre originel.