Visuellement, Spielberg emballera
tout le monde (ses teintes, ses brumes, ses lumières int.
/ ext. Et ses images que l’on oubliera plus) et ce, tout
en finesse (ses plans lourds de sens et d’efficacité
: la scène du repas où le mec est isolé par
le lustre dans un plan). Sa vision de Pinocchio est un nouveau
conte, juste (la scène du rire tient à peu de chose,
l’abandon fera couler des larmes…) et intelligent
(réflexion oblige) jusqu’à la fin, les «
êtres » dénotant sa démonstration futuriste
sur l’amour et le besoin d’être aimé,
mais n’entamera pas la force de son hymne dans un final
posé et puissant. Williams réussi l’une de
ses plus belles partitions, Osmond est un acteur impressionnant
que l’on verrait bien comme un… Jude Law, dans 10-15
ans. Un film de deux personnalités… très personnel.
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